La situation des migrants haïtiens en République dominicaine semble n’être pas améliorée. Selon le dernier rapport du Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés ( GARR), pas moins de 25 133 compatriotes haïtiens ont pu regagner leur terre natale au cours du mois de mars.
Ce rapport a fait état de 13 449 cas de rapatriement alors que 8260 cas de retours spontanés ont été enregistrés. Pour ce qui a trait aux refoulements, pas moins 3424 Haïtiens ont été touchés. C’est un total de 15 624 hommes, 6412 femmes, 1211 filles et 1886 garçons qui sont retournés au bercail selon ce rapport du GARR.
Le Garr en a profité pour dénoncer les cas de violations des droits des migrations lors des opérations de déportation. «Les témoignages recueillis auprès des migrants révèlent des cas de violations choquantes comme des fouilles inappropriées, des attouchements sexuels, de la maltraitance à l’endroit des femmes enceintes ainsi que des cas de détention des migrants au-delà de 5 jours», a rapporté le GARR.
Plus loin, l’organisation de défense des droits des migrants dit répertorier au moins 70 femmes enceintes ayant été l’objet de maltraitance et 87 mineurs non accompagnés parmi les personnes rapatriées contrairement aux dispositions du protocole d’accord sur le rapatriement.
L’organisation a également fait mention d’un réseau de faussaires fournissant de faux documents aux migrants en situation irrégulière au niveau de la frontière. Ce réseau de faussaire a été découvert lors des opérations menées par la migration dominicaine, notamment dans la zone Jarabacoa.
HEN
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