Le Groupe AMIJOMO constitué d’anciens ministres de l’ex-président Jovenel Moise, continue de réclamer justice en sa faveur, plus de 13 mois après son assassinat crapuleux en sa résidence privée à Pelerin. Le Groupe dénonce tout un climat de violences, d’insécurité qui s’est installé dans le pays depuis une longue période dont une partie précède d’ailleurs l’assassinat du président Moise.
« Est ce pour cela que ce dernier, en date du 5 juillet 2021, avait tenu déjà par tweet à désigner un nouveau premier ministre en la personne de Ariel Henry, pour l’aider à gérer cette situation devant alors déboucher sur l’organisation des élections générales et présidentielles ainsi qu’une passation pacifique du pouvoir le 7 février 2022 », peut-on lire dans un document de cette structure.
Or, le Président Jovenel Moise est assassiné 48 heures après la désignation de Ariel Henry qui a hérité du pouvoir au lendemain du crime abominable et n’a rien fait entretemps pour obtenir justice pour le président assassiné, ni combattre cette insécurité qui fait aujourd’hui le bonheur des assassins, condamne le groupe AMIJOMO.
« 13 mois plus tard, AMIJOMO demande justice pour tous les crimes commis dans le pays avant et après l’assassinat de Jovenel Moise, réclame à nouveau le départ de Ariel Henry de la Primature et souhaite enfin un dialogue adapté au climat socio politique actuel afin d’entrer dans une ère de paix et de construction nationale ».
Le Groupe AMIJOMO a saisi cette occasion pour condamner l’assassinat survenu ce week-end du 6 août 2022, de l’ancien Sénateur et directeur général en poste dans l’administration publique, Yvon Buissereth par des bandits.
« Ce crime est d’autant plus inacceptable que ces assassins soupçonnés et identifiés par la clameur publique, avaient moins d’une semaine auparavant, réalisé, diffusé une vidéo virale sur les réseaux sociaux afin de menacer et de prévenir qu’ils allaient agir violemment dans la zone de Laboule en général, et à Laboule 12 en particulier, site de réalisation de leur vidéo », a rappelé l’AMIJOMO.
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